Le lancement des 3 cuvées
« Ultralocal el Cahors » élaborées par Pascal Pieron et Léo Borsi, œnologue
argentin, a eu lieu le 28 mai dernier à Cahors, sous un ciel d’orage, à bord du
bateau Le Valentré ; point d’orgue d’une rencontre entre deux hommes qui ont su
partager savoir-faire et passion du Malbec.
En février 2014, Pascal Pieron
responsable du vignoble familial, comptant 80 hectares de Cahors, vignifié par
ses soins et Léo Borsi, se rencontrent lors d’un salon international des vins,
grâce à l’entremise de Jérémy Arnaud, directeur marketing de l’UIVC.
Une alliance de savoir-faire
et de terroirs
Entre l’œnologue argentin et le
vigneron lotois, le courant passe, tel un éclair ! Les deux hommes se
retrouvent sur la même longueur d’ondes, en partageant leur passion et leur
amour du Malbec. Le souhait le plus cher de Léo Borsi étant de vinifier des Malbecs
argentins sur les terroirs de Cahors, terre d’origine du cépage, passait ainsi,
du rêve à la réalité.
«Au départ, nous avions arrêté le
projet sur la vinification d’une seule cuvée. Cependant, au fur et à mesure que
nos échanges se concrétisaient, notre enthousiasme réciproque aidant, nous
avons abouti à la réalisation de trois cuvées, sur trois terroirs différents »,
explique Pascal Pieron.
Les deux hommes qui partagent une
même approche du terroir signent aujourd’hui l’aboutissement d’un vin, du tonnerre !
Résidant en France, depuis près
de vingt ans, où il est venu, étudier l’œnologie en Bourgogne, notamment au
lycée viticole de Beaune, Léo Borsi a parfait ses connaissances sur les
influences du terroir.
« C’est en retournant en
Argentine, lors des vacances, que mes échanges avec mon grand-père, m’ont
permis de constater que les enseignements qui m’avaient été dispensés pour
produire un grand vin, correspondaient à ce qui se pratiquait en Argentine,
avant que la plupart des vignerons ne se lancent dans une industrialisation de
la filière ! » indique Léo Borsi. Ainsi, le petit-fils permettait-il au
grand-père, de retrouver ses racines, après être passé par l’autre bout du
monde. « C’est comme ça que je suis tombé amoureux de Cahors, le terroir qui a vu
naître le Malbec, que nous produisons également en Argentine et que nous
vénérons tout autant ! » ajoute Léo Borsi.
De fil en aiguille, les deux
hommes partis pour faire un vin, en ferons un second, puis un troisième. En
fonction de l’implantation de chaque vigne, les cuvées portent les noms
évocateurs : « Le plateau », « Les hautes terres » et « Les coteaux ».
Ces trois cuvées « Ultralocal El
Cahors » ne devraient pas passer inaperçues ; tel un coup de tonnerre, qui vous
coupe la voix !